Suis-je fou/folle ?

La folie se traduit par un discours et des actions étranges, incohérentes et sans logique. La définition exacte est « changement de l’esprit associé à un comportement étrange » (dictionnaire Hachette édition 2011)

La folie n'est pas ce que les normaux pensants s'imaginent
La folie n’est pas ce que vous imaginez

La question peut se poser dans le cadre de la maladie mentale pour des personnes qui ne sont plus saines d’esprit. Mais lorsque vous commencez à vous poser cette question, c’est que vous vous rendez compte de ce qui se passe et ça signifie que vous êtes sain(e) d’esprit et donc pas fou/folle.

La maladie induit un mode de vie adapté et une médication imposée. Suivant la pathologie, les médicaments fatiguent énormément et ils peuvent être un frein à la vie normée par des gens qui n’ont pas ce genre de problèmes.

La vie est également faite pour être malade et beaucoup de personnes meurent de pathologies diverses et variées. La maladie mentale peut tuer lorsqu’elle n’est pas prise en charge correctement et dans un cadre sécurisé et adapté. Les suicides sont monnaie courante dans le milieu psychiatrique car certaines personnes ne supportent pas d’être malades et ostracisées.

Les patients sont victimes de discriminations du fait des a-priori que les normaux ont sur les maladies mentales. Le savoir et le prendre en compte font partie du processus d’acceptation de la maladie. Certains patients sont dangereux pour eux et ils ne s’en rendent pas compte. C’est un sujet qui m’énerve et je ne m’étalerai pas plus sur le sujet. Sachez qu’il y a toujours des solutions aux problèmes que l’on rencontre tout au long de la vie. Il faut juste du courage et de l’optimisme même si certaines maladies ne se guérissent pas malheureusement.

Je vous souhaite une bonne semaine et un bon weekend. Vous pouvez me laisser un commentaire si vous le souhaitez.

A bientôt pour un nouvel article !

Hannah

Le triangle de Karpman

Le triangle de Karpman est un système que tous les manipulateurs quelqu’ils soient utilisent pour avoir ce qu’ils souhaitent.

Le triangle de Karpman

D’après la définition du dictionnaire, un manipulateur est : « une personne qui use la manipulation mentale » Je rajoute à cette définition, « qui use de la manipulation mentale à des fins personnelles ».

Il n’y a pas que les pervers qui l’utilisent même si les pervers en usent et en abusent sur les victimes et les sauveurs qui s’oublient dans une relation extrêmement toxique pour eux.

Le persécuteur, le manipulateur, « fait main basse » sur une victime et un sauveur qui essayent de s’entraider pour survivre à leur bourreau.

Le problème, c’est que le sauveur ne peut pas arriver à sauver la victime et la victime ne peut pas se sauver non plus parce que c’est elle qui prend le plus de mauvaises ondes dans l’histoire puisqu’elle est incapable de réfléchir par elle-même tout le temps que dure l’emprise. Et elle dure tant que son bourreau le décide. Plus la relation d’emprise psychologique est longue et plus il est compliqué de s’en aller.

Le sauveur/la sauveuse n’a plus de raisonnement sain dans le sens où son unique préoccupation est de sauver la victime. Mais il/elle est encore capable de raisonnement logique contrairement à la victime.

Le sauveur et la victime vivent dans un état de stress permanent ce qui tue plus surement que les mots qui font très mal mais qui ne font qu’entretenir le stress pour que le bourreau puisse continuer à tuer tranquillement. Les zones du corps à surveiller sont les surrénales (glandes qui « gèrent » le stress en le régulant) et les coronaires (cage thoracique, près du coeur).

Si quelqu’un dans votre entourage est malveillant avec vous ou les autres, ne cherchez pas à avoir une relation quelle qu’elle soit avec lui/elle. Ne prenez pas de risque avec votre santé. Elle est trop importante et ça n’en vaut pas la peine. Soyez méfiant(e), ce n’est pas un vilain défaut : dites-vous que vous vous aimez assez pour ne pas tomber dans le piège de la manipulation.

Les caractéristiques du sauveur, de la victime et du bourreau viendront dans un autre article.

A bientôt,

Hannah

Le structuralisme en psychologie

Bonjour,

 

Titchener, chef de file du structuralisme

Edward Titchener, chef de file du structuralisme

Comme promis, voici la suite du sujet sur « Les fondements de la psychologie et ses évolutions ».

Le scientifique Edward Titchener, (1867-1927), est le chef de file du structuralisme. Il l’a théorisé à la fin du 19è S. La psychologie scientifique moderne a évolué sur les bases théoriques qu’il a crées. Ses disciples les ont reprises pour les développer à leur tour.

Aujourd’hui, la psychologie scientifique base ses connaissances sur les travaux issus des théories qu’il a élaborées.

      Définition du structuralisme

Le structuralisme est l’étude de la structure de l’esprit et du comportement. Les chercheurs étudient la structure de l’expérience mentale consciente en la ramenant à ses éléments constitutifs et en explorant ces derniers par l’introspection.

Le structuralisme est la partie scientifique de la psychologie qui regroupe quelques disciplines issues du structuralisme comme les neurosciences ou la psychologie du développement par exemple.

      Les théories du structuralisme

Titchener a été critiqué pour sa théorie sur l’introspection. Ses détracteurs pensaient qu’il y avait d’autres méthodes pour mener ses recherches à bien. Cela faisait trop penser au fonctionnalisme (lien en dessous de l’article) et ce n’était pas assez scientifique. Rappelons que le développement de la psychologie clinique et sociale (fonctionnalisme) n’émerge véritablement qu’au début du 20è S avec les théories de Sigmund Freud (qui exerçait en tant que neurologue au début de sa carrière en hôpital, à Vienne).

      La doctrine du structuralisme

Le structuralisme évolue grâce aux recherches et aux découvertes scientifiques. Les chercheurs effectuent des études sur des sujets humains volontaires pour répondre à leurs questionnements théoriques. C’est une démarche purement scientifique.

Les études sont de deux ordres : verticales et longitudinales. Les premières sont faites à l’instant T (dans le moment présent) et les secondes sur plusieurs années (pour observer l’évolution du sujet étudié) notamment en ce qui concerne le développement du nourrisson ou de l’enfant avant l’entrée dans l’âge adulte. On se base d’un point de vue neurologique et sur l’évolution cérébrale dans le temps.

      Evolution moderne de la théorie du structuralisme

La psychologie cognitive est la science qui découle des théories structuralistes. Elle regroupe toute une branche de la psychologie dite scientifique, basée sur l’étude structurelle du sujet.

 

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Psychologie cognitive

      Les apports du structuralisme à la psychologie moderne

Le structuralisme a posé les bases de la psychologie scientifique moderne. Aujourd’hui, les étudiants en psychologie ont des cours de mathématiques statistiques et de neurosciences. Cela leur permet de prendre des habitudes de réflexion et d’élaboration de théories qui leur seront utiles plus tard. En effet, la psychologie est considérée comme un domaine scientifique en étroite relation avec les sciences humaines.

Le structuralisme a induit le fonctionnalisme en posant des fondations solides, basées sur l’étude structurelle du cerveau humain à travers les dissections et les analyses médicales (scanner, IRM). Les chercheurs fonctionnalistes élaborent leurs théories psychanalytiques et sociales en se basant sur les observations du fonctionnement cérébral. La psychanalyse et de la psychologie fonctionnelle ont pu se développer.

      Conclusion

William James et Edward Titchener ont élaboré les bases de la psychologie moderne. Ils ont eu l’idée d’allier la structure et la fonction pour permettre l’évolution de leur discipline.

A bientôt,

Hannah

Le fonctionnalisme en psychologie

Bonjour,

Je vous propose un sujet sur une notion qui a fondamentalement changé l’approche de la psychologie : le fonctionnalisme. Elle a permis l’essor de tout un pan de l’étude de l’activité mentale de l’individu. Il est le corollaire du structuralisme. Cette théorie a été élaborée entre la fin du XIXè S et le début du XXè S par William James (1842-1910). Cette école de pensée sera déterminante pour l’évolution de la psychologie mondiale. William James est un théoricien qui a écrit des livres facilement trouvables en magasin physique ou virtuel. Le lien est en barre de référencement.

 

fonctionnalisme en psychologie

William James, fondateur du fonctionnalisme

 

Définition du fonctionnalisme, présentation des travaux de recherches de William James

Le fonctionnalisme est une doctrine qui donne une place aux émotions, au Soi, à la volonté, aux valeurs, à la religion et aux expériences mystiques. Pour son fondateur, William James, la conscience de l’Homme englobe ses perceptions, ses pensées, ses sentiments, les images qu’il se crée et les désirs qu’il éprouve à un moment donné, soit la totalité de l’activité mentale sur laquelle il se concentre.

Les théories de William James, conclusion des études

Pour James, l’explication psychologique était plus constructive et plus efficace en clinique (pour la rémission suivie de la guérison) que le contrôle expérimental. C’est le but de la psychologie (science de la vie mentale) selon lui.

James se base sur la notion de pragmatisme en psychologie (élaborée en 1878, par le logicien Peirce). Cette théorie affirme que les effets pratiques constituent la signification d’un concept. En 1904, James théorise la notion de vérité. Il la définit comme une proposition qui est utile et qui donc, aide et satisfait son auteur (active son système de récompense). Elle est active et pratique ; le fonctionnalisme s’en inspire.

Aujourd’hui, les psychologues allient les deux théories en examinant la structure (structuralisme) et la fonction comportementale (béhaviorisme).

Les répercussions de la doctrine du fonctionnalisme

Pour William James, la conscience était une propriété de l’esprit en relation continuelle avec son environnement qui permettait l’adaptation du sujet à la vie quotidienne en société. L’expression, les agissements et les fonctions des processus mentaux sont privilégiés par rapport au cognitivisme (le contenu de l’esprit, la formation intellectuelle et scolaire). L’éducation sociale est une valeur fondamentale puisqu’elle permet l’adaptation et l’appartenance à une société de façon positive.

Evolution doctrinaire du fonctionnalisme et les mouvements qui lui ont succédé (thérapie psychanalytique, psychothérapie, etc.)

Le béhaviorisme est une psychologie du comportement, elle cherche à savoir comment l’extérieur (société) influence l’intérieur (psyché).

La psychanalyse est l’étude des différentes structures de la psyché (pensée) en privilégiant l’approche psychologique.

L’humanisme est l’étude du fonctionnement individuel (Conscient, Inconscient, fonctionnement de l’Individualité) et sociétal positif (façon de se comporter en société) par le biais de la psychologie de l’éducation notamment.

Le cognitivisme est l’étude du développement cognitif (psychologie) et cérébral (approche organique et fonctionnelle). On l’utilise en psychologie scientifique.

Piaget (spécialiste en sciences de l’éducation) a élaboré ses théories en se basant sur les découvertes et les conclusions du mouvement fonctionnaliste.

Une psychologie pour et avec l’humain ( évolution de la perspective humaniste, descendante du fonctionnalisme qui a donné la psychologie clinique en psychologie moderne)

La psychologie clinique est l’étude de la psychologie de l’Individu basée sur l’approche humaniste. elle prend en compte l’analyse du Conscient et de l’Inconscient (théorie de Freud) du sujet malade.

Spécialistes en psychologie clinique :

La psychothérapie est l’étude de la pensée d’un malade. Le but est de le rendre heureux et d’obtenir une rémission des symptômes pour permettre une guérison complète.

La thérapie psychanalytique est une méthode de soins dont la théorie a été élaborée par S.Freud (1856-1939) étude de l’Inconscient et du Conscient du malade en thérapie.

Les neuropsychologues utilisent la psychologie basée sur l’étude du fonctionnement cérébral d’un point de vue fonctionnel et médical.

Conclusion

Les psychologues utilisent aujourd’hui des méthodes d’études générales sur les humains et du fonctionnement des particularités propres à chaque individu humain, héritage du duo fonctionnalisme et structuralisme. Cette théorie a beaucoup aidé à développer la science de l’éducation néonatale et infantile.

Le mélange du structuralisme et du fonctionnalisme a permis d’élaborer un contexte intellectuel et mental favorable à l’épanouissement du domaine de la psychologie moderne. Je vous invite à lire le prochain article de ce blog qui sera sur le structuralisme.

 

La différence, est-ce déviant ?

Bonjour,

 

Lutte anti-stigmatisation

Schéma de pensée d’un stigmatisé

 

Je viens de lire Stigmate d’Erwing Goffman et j’avais très envie d’aborder ce sujet tabou pour essayer de dédramatiser ce phénomène de société. Alors, après beaucoup de réflexion, je me lance.

J’ai mis le lien du livre si vous voulez l’acheter dans la barre « link post » du tableau. Sinon, vous pouvez le trouver facilement sur Amazon.

Le titre complet est : Stigmate, les usages sociaux des handicaps d’Erwing Goffman

Définition de la déviance

Ma définition exacte de la déviance vient du dictionnaire Hachette Le Robert : caractère de ce qui s’écarte de la norme sociale et sociétale.

Dans son livre, Erwing Goffman parle de différences qui se voient à l’oeil nu mais il oublie de rappeler qu’il y a des différences qui ne sont pas apparentes, qui ne sont pas marquées sur la figure mais qui sont dures à accepter pour le sujet atteint et qui se sent stigmatisé, montré du doigt.

Le phénomène de résilience est primordial pour permettre à un stigmatisé d’accepter sa différence. Il n’a pas besoin qu’on le lui rappelle, il le sait et il en souffre. Ce n’est pas aisé d’accepter un diagnostic et d’entamer le suivi thérapeutique qui s’impose quand on ne comprend pas pourquoi le stigmate est présent ni comment et ce à quoi il va falloir s’attendre en terme d’évolution de la maladie ou du handicap qui est présent.

Il y a tout un travail d’acceptation psychologique à effectuer pour comprendre et, de ce fait, avoir des réponses. Ce cheminement doit être encadré par une équipe soignante adaptée, capable d’analyser la demande et d’y répondre correctement.

Les stigmatisés sont des personnes douées de sentiments et d’émotions, avec un handicap en plus. Ils ont le droit d’être traités comme n’importe quel être humain, quel qu’il soit, avec respect et empathie. Ce sont des être humains, pas des sujets d’expérience que l’on peut traiter à sa guise. Traitez l’autre comme vous voudriez être traité par les autres. C’est la règle d’or du bon fonctionnement avec autrui, en société.

Qu’est-ce que la différence ?

Quelqu’un de différent s’exprime d’une façon peu commune, à son détriment, parfois. Il y a des gens qui s’en sortent bien et d’autres pas.

C’est pour cela que le travail d’acceptation du stigmate et donc, de la différence, est aussi important. Accepter quelque chose amène à la résilience qui est la conséquence de l’acceptation de l’état de fait. C’est, par exemple, pour quelqu’un qui a du mal à marcher, de sortir dans la rue en prenant le risque de se faire dévisager, apostropher, montrer du doigt (ce qui est une insulte qui ne se dit pas), voire même, de se faire moquer ou insulter.

Ensuite, vient le problème du travail. Dans notre société, il est plus acceptable pour une entreprise d’embaucher quelqu’un qui est en fauteuil plutôt que de comprendre que le handicap ne se voit pas forcément et qu’il y a énormément de gens avec une maladie physique ou psychique chronique, qui n’a pas l’air réelle mais qui existe quand même.

Le stigmate peut être invisible. Mais alors, comment peut-on faire changer une vision sociétale inclue dans la norme depuis des siècles sans preuve tangible à montrer clairement ?

Les médecins se basent sur des preuves pour faire leur diagnostic. Le commun des mortels se base sur ce qu’il voit, ce qui s’impose à sa vision de ce qu’il accepte de prendre en considération d’un point personnel et social.

L’éducation d’un enfant est remplie de préjugés sur tout un tas de choses. Il a appris à mettre les personnes dans des catégories : les handicapés et les malades sortent avec un fauteuil ou restent cloitrés chez eux. Les autres sortent toute la semaine pour étudier ou travailler pendant de longues années pour, ensuite, dépendre du travail des plus jeunes et de leurs cotisations pour avoir une retraite pas toujours décente. C’est une différence de statut incluse dans la norme et donc, considérée comme acceptable.

Pourquoi la différence est stigmatisante ?

La différence fait peur à une grande majorité de personnes. Les gens préfèrent vivre en ignorant la situation qu’ils ont sous les yeux et c’est encore plus douloureux pour les personnes en situation de handicap qui ont, de ce fait, beaucoup de mal à faire entendre leur voix.

La peur de l’autre, de l’étranger, est une fausse excuse pour se dédouaner de toutes responsabilités et de relation d’aide à la personne différente. Je trouve dommage qu’on en soit arrivé au point de mettre les malades et handicapés dans un endroit éloigné du monde des « normaux ». Ils sont dans un placard fermé, isolés du reste du monde, et leur sortie n’est pas prévue pour tout de suite.

Pour qu’ils puissent sortir, les mentalités doivent changer radicalement sur un certain nombre de sujets. A l’aire de la poussée technique et technologique, nous n’évoluons pas d’un iota sur notre vision du monde et de sa norme étriquée et indéboulonnable alors que nous avons en main tout ce qu’il faut comme outils pour entamer ce processus de transformation. Le problème, c’est que la plupart des gens pensent avant tout à s’assurer un confort personnel sans penser à le partager au voisin qui peut être, en aurait besoin et qui n’ose pas demander pour ne pas être catalogué, stigmatisé.

C’est au plus grand nombre d’amorcer le changement parce qu’il n’y a que la majorité qui peut s’unir et effectuer les « corrections » qui s’imposent. Personne ne prend en considération la voix des stigmatisés qui ont besoin d’un appui de gens non-marginalisés pour faire entendre leurs désirs et leur parole, tout simplement. Pourquoi devraient-ils se taire et ignorer leur souffrance alors qu’ils crèvent de l’indifférence générale ? Ne pas pouvoir avoir droit à l’expression est une grande part du statut qu’impose la majorité qui se conduit d’une manière indigne en agissant de la sorte.

Singe ou mouton ?

Alors, oui, vous avez autre chose à faire que vous préoccuper réellement des changements qui s’imposent dans notre société qui est essentiellement constituée de personnes qui ont renoncées à penser par elle-même et qui se comportent comme des moutons, qui ne réfléchissent pas et qui se sont transformées en suiveurs de tendances pour ne pas reconnaitre les défauts de notre système qui leur permet de prospérer et d’évoluer et qui leur donne une place et une justification existentielle. Les « normaux sans cervelles » s’expriment et applaudissent à chaque décision pendant que ceux qui réfléchissent et qui ont la possibilité de faire grandir notre société se taisent, puisque personne ne les écoutent quand on ne se moque pas ou que des insultes ne fusent pas de la part des gens qu’un certain discours fait peur puisqu’il remet la norme en question, ce qui leur donne l’impression de quelque chose de très anormal et donc, d’effrayant.

Comment vivent les stigmatisés ?

Contrairement à ce que pense la majorité, les stigmatisés s’habituent eux aussi à une certaine norme pour se plonger dans la masse le plus possible et pouvoir avoir une vie plus lumineuse que ce qui a été promis par leur médecin lors du diagnostic. Personne ne saute de joie en apprenant une maladie, un stigmatisé a besoin de faire un long cheminement psychologique pour faire la paix avec son handicap et pour s’adapter et se battre pour avoir la plus belle vie possible malgré le handicap initial.

Il élabore des stratégies adaptatives, qui peuvent paraitre étranges, mais qui sont indispensable à sa survie. Lorsque le physique est touché, il ne faut pas que le moral flanche, et vice versa. Le psychisme qui va mal peut entrainer des maladies physiques d’où l’intérêt de prendre soin de son corps en intégralité. Cela peut passer par des activités relaxantes, artistiques, culturelles, sportives, etc. Le but est de se faire du bien, de se sentir mieux après l’activité et de passer un moment pour soi qui permet de ressentir du bien être physique et mental.

Voilà, sur ces bonnes paroles, je vais aller dans la salle de bain pour prendre soin de moi en me coocoonnant pour me détendre de ma semaine.

Je vous dis à bientôt pour un nouvel article qui abordera un autre sujet tout aussi important pour moi et j’espère qu’il vous plaira.

A bientôt et prenez soin de vous et de votre santé !

Chloé

Pourquoi a-t-on peur ?

 

Pourquoi a-t-on peur ?

Pourquoi a-t-on peur ?

Bonjour,

La peur est un phénomène normal que tout le monde ressent plus ou moins intensément et qui est intégré à l’existence de manière biologique et psychologique. Je veux dire par là qu’elle a des manifestations physiques et mentales en même temps. Elle peut être soignée en comprenant ce qui se cache derrière.

D’où vient la peur ?

C’est un sentiment qui entraine des manifestations physiques. Le psychisme avertit d’un danger qui est capté soit par une sensation (une intuition) ou par les sens (auditif, visuel,etc.) qui alertent le cerveau et donc, le sujet. Celui-ci ressent des sentiments qui lui signalent qu’il faut être prudent et qui lui apprennent quelle est la cause et la provenance du danger. Lorsque le corps comprend et adapte son comportement, un sentiment d’urgence se met en place qui mène à la fuite. C’est une réaction irraisonnée, instinctive mais que tous les êtres vivants de notre planète ont dans cette situation. Soit on attaque pour tuer la menace soit on fuit à toute jambe. La plupart des humains préfèrent partir très rapidement. Sauf que ça ne règle absolument pas le problème et a tendance à augmenter la peur et donc ne la soigne pas. Plus elle est forte et plus elle est compliquée à soigner et à guérir.

Mécanismes neuronaux

Les neurones sont les cellules du cerveau. Ils propagent l’information dans toutes les parties des lobes à l’aide d’un système de synapses qui transmettent l’information et les font ensuite passer à la cellule voisine en passant par la synapse, l’axone, le corps cellulaire et les dendrites (cf. le schéma en fin de partie). La diffusion de l’information se fait par de petites décharges électriques qui évoluent à travers le neurone pour passer ensuite au suivant et ainsi de suite dans toutes les parties du cerveau. Ensuite, l’information est transmise par les nerfs qui informent les muscles qui adaptent leur fonctionnement en fonction de « l’ordre » qui leur est donné. Tout ce processus est complètement inconscient et indolore, nous le saurions si nous avions mal à chaque fois n’est-ce pas ?

 

Schéma simplifié d'un neurone

Schéma simplifié d’un neurone

Nos réactions face à la peur

Comme dit plus haut, les réactions sont au nombre de deux : la bataille ou la fuite. Suivant la nature du danger et la prédisposition psychique à l’instant T, l’une des solutions est privilégiée de façon consciente. Nous prenons cette décision pour protéger notre existence et nous donner une chance d’assurer la survie de notre corps et de notre espèce en ayant l’occasion de survivre et de perpétuer la Vie en procréant. Bien sûr, la solution de facilité est de fuir le problème en évitant la confrontation. Mais la situation est amenée à créer plus de soucis dans ce cas-là car la cause n’est pas réglée et empire avec le temps. Alors, le mieux est de se battre contre soi et d’affronter la peur qui est née du conflit. Le psychisme est parfois un très mauvais guide et empêche la solution d’émerger à cause d’une habitude de facilité qu’il adopte en croyant que l’évitement est la façon la plus radicale de gérer le danger. C’est confortable mais horriblement dangereux même si le sujet ne s’en rend pas compte sur le moment. La bataille peut être une défaite mais c’est possible de refaire des tentatives qui permettent de gagner en expérience et de remporter la victoire au bout du chemin. C’est toujours la meilleure des solutions mais ça dépend de la motivation de chacun au moment où le sentiment désagréable est présent.

Instinct de survie

C’est le système qui nous alerte et nous maintient en vie en nous suggérant la posture à adopter face au danger. Bien sûr, la décision ne devient consciente uniquement quand elle est prise. Le processus de résolution est entièrement inconscient. Il dépent de notre aptitude mentale à résister au sentiment qui devient de plus en plus envahissant tant que la solution n’est pas trouvée et l’action, qui en découle, appliquée. L’individu retourne à son état originel une fois que le dénouement a été trouvé et appliqué. Le sentiment et les sensations disparaissent pour que le psychisme se rétablisse du choc et se prépare à la prochaine situation de peur.

Comment s’en débarasser ?

Tout simplement en se bagarrant et en faisant face à la situation pour remporter la victoire. Quand il n’y a pas le choix, on se retrouve obligés de faire face quelque soit le danger ou la peur. C’est une décision qui n’a rien de naturel psychologiquement car ça demande de la force de caractère et une grande maitrise de sa personne pojr rester calme face à un ours qui est prêt à attaquer pour combattre son propre sentiment de peur. Mais c’est la seule solution et c’est la plus radicale pour gagner la partie. La peur s’en ira de façon définitive à condition que vous l’affrontiez à chaque fois qu’elle réapparait et, au fil du temps, elle vous laissera tranquille. Un enfant qui a peur du noir ou de l’orage n’a pas besoin qu’on lui lise une histoire en plein milieu du phénomène mais d’une explication et d’un accompagnement parental pour le rassurer et lui montrer qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur. « Papa et maman sont là, si tu veux tu peux essayer de t’exprimer et nous dire pourquoi tu as aussi peur de ce qui arrive ». Le plus important est d’aider le sujet à dédramatiser la situation pour lui donner les clés de la réussite et lui faire comprendre que, oui, dehors ça tonne mais que ce n’est pas grave et qu’il n’y a absolument aucun danger.

Voilà, à vous de vous donner les moyens de résoudre cette méchante sensation qui vous pourrit la vie à longueur d’année en espérant que l’affrontement soit une belle revanche sur vos appréhensions.

A bientôt pour un nouvel article et, en attendant, prenez soin de votre santé mentale et physique.

Chloé

 

 

Libre dans sa tête

Liberté d'esprit

La liberté d’esprit est la plus grande de toutes les batailles

Bonjour,

Je commence par vous souhaiter une bonne année 2021. Qu’elle vous apporte de l’apaisement et la liberté.

Pour beaucoup de gens, la liberté se résume à faire ce qu’on veut mais ça va beaucoup plus loin que ça. La liberté est un concept qui a été analysé et théorisé dans de nombreux domaines comme la philosophie, la psychologie, la littérature, etc.

La liberté est un concept. Elle a été analysée et théorisée par les philosophes grecs de l’Antiquité en premier. Puis, cette théorie s’est répandue au fil des siècles dans le monde entier. La psychologie s’en est emparée pour en faire un concept phare de développement personnel, devenu très à la mode depuis quelques années. Les livres sont remplis de conseils pour y parvenir. Le problème est que chaque être humain a sa définition personnelle de cette notion et qu’elles sont aussi nombreuses que les humains sur Terre. Il est donc presque impossible de parvenir à une définition universelle de cette notion. Les érudits ne s’accordent pas non plus à une définition définitive.

Dans l’article Stopper la manipulation, je donne une de mes définitions appliquée à un fait : la manipulation. Je vous invite à le lire pour plus de précisions.

Etre libre dans sa tête, le montrer, est la plus grande force de l’être humain. Lorsque nous arrivons à « lâcher prise » sur certaines choses, les idées négatives sont beaucoup moins nombreuses puisque nous ne leur accordons plus la même importance qu’auparavant. Nous avons donc la place pour mette en place des stratégies qui nous permettent de rester libre. Certaines personnes estiment que c’est une utopie, que nous ne pouvont pas le vivre sans empiéter sur celle des autres. C’est totalement faux. L’expression « faire ce que l’on veut » prend son sens. Oui, prendre des décisions, faire des choix en fait partie. Les livres spécialisés sur ce thème donnent tout un panel de solutions. Mais, pour être libre, il faut commencer par avoir confiance en soi et en son jugement. S’il y a un doute, il est nécessaire de s’interroger : est-ce vraiment une solution pour régler le problème ? Est-ce une peur ? Est-ce une erreur ? Testez votre solution et vous verrez quelles sont les retombées. Il faudra les assumer et ne pas rejetter la faute sur l’autre.

La liberté s’arrête quand celle des autres est attaquée. Nos actions nous impactent mais elles empiètent forcément sur les autres. Celà doit obligatoirement être positif pour la personne qui reçoit. Elle doit être dans l’action, pas dans un coin écrasée par les conséquences de votre décision. Elle a le droit d’exprimer son avis et vous avez le devoir de la laisser s’exprimer. C’est l’expression de sa liberté et vous n’avez pas le droit de l’ignorer. En revanche, vous avez le droit de ne pas être d’accord avec son opinion et vous avez le droit de le dire sur un ton neutre uniquement. C’est de cette façon que nait un débat sain. Nos politiques nous montrent exactement le contraire de ce qu’il faut faire chaque soir d’élections. Le respect est la règle numéro un dans ce genre de circonstances.

La France est considéré comme LE pays de la Liberté dans le monde entier. Mais nous n’apprenons pas à nos enfants qu’ils ont le droit de s’exprimer. Nous les forçons à obéir pour les éduquer à devenir de gentils robots sans cervelle ni esprit critique. Or, l’éducation a pour but d’élever, de faire grandir par les actions et la réflexion et je trouve grave qu’on interdise cet apprentissage aux enfants. Bien sûr, ils ont aussi besoin d’être cadrés, d’avoir des repères et des limites mais leur permettre d’apprendre des valeurs et des concepts pour leur apporter le bonheur est aussi important qu’appliquer les règles sociales en vigueur.

Qu’est-ce qu’on attend ? Le jugement dernier ? Ce sera trop tard lorsque le Messie arrivera sur cette Terre… On n’a qu’une vie et notre devoir est de tout faire pour être heureux ! Fonçons tous vers 2021 avec cette résolution : soyons heureux dans le respect de l’individualité des autres ! On se reparle l’année prochaine.

A dans quelques heures pour de nouvelles aventures.

Chloé

Stopper la manipulation

Bonjour,

Pour stopper la manipulation, il faut déjà comprendre qu’il y a quelque chose qui ne va pas et il faut arriver à mettre des mots dessus, être capable de dire clairement à quelqu’un de confiance « Cette personne me dit çi ça ça, je crois qu’elle me manipule » Et la personne doit vous prendre au sérieux, vous écouter et vous donner des conseils. Petit bémol tout de même, ce seront des avis basés sur son expérience donc subjectifs.

Le moyen le plus efficace est de couper définitivement les ponts avec le manipulateur. C’est le premier pas vers la paix retrouvée et la liberté. Cette solution permet de ne plus souffrir et de comprendre ce qui se passe. Mettre des mots sur sa souffrance est déjà un grand pas. Ça permet, ensuite, de donner un nom au problème. Il faut donc également accepter de se faire suivre.

Ce qui énerve le plus le manipulateur est de voir sa proie redevenir humaine en reprenant sa vie en main alors qu’il doit tout recommencer avec quelqu’un d’autre. Montrez-lui que désormais il n’a plus de poids sur votre vie et votre personne et il sera fou de rage. Mais il n’aura pas d’autre choix que d’accepter l’évidence. Il a perdu la partie, vous faites ce que vous voulez désormais.

L’un des moyens pour réussir à gagner la partie en discutant avec le manipulateur est de lui montrer à quel point vous pouvez être une menace pour lui/elle s’il continue malgré tout son petit jeu. Il faut donc sortir les grands moyens pour lui clouer le bec une bonne fois pour toute. Il faut briser la spirale en lui disant devant témoin « Tu es un pervers, tu ne me fais pas peur. Je vais amener mes enregistrements à la police et tu vas aller en prison. » C’est très dûr pour une victime de faire ça, il faut beaucoup de courage mais il devrait saisir le message.

A bientôt,

Chloé

Les violences verbales

Bonjour,

La violence des mots

La violence des mots

La violence verbale est l’agression verbale. Quand quelqu’un « parle mal » à une autre personne. Ce phénomène n’a rien de drôle, c’est blessant, insultant, et totalement déplacé. Personne n’a le droit de s’adresser à une personne de cette façon.

L’intelligence émotionnelle s’apprend grâce à l’éducation que donnent les parents à leurs enfants. On ne frappe pas, on n’insulte pas les autres, NON. Etre intelligent émotionnellement, c’est savoir réprimer ses instincts pour se dire stop quand la situation se met à dégénérer. Avant de partir dans la dispute, il y a d’autres façons de s’exprimer pour essayer de calmer la situation. Dire tout simplement « Non, je ne veux pas me disputer avec toi/vous, ça ne m’intéresse pas. » L’interlocuteur sera furieux mais se le tiendra pour dit.

Les violences verbales peuvent prendre toutes les formes possibles. Elles ont toutes une finalité destructrice. Mentalement d’abord, puis physiquement par suicide de la victime. « Toi t’es con » : certaines personnes seront capables de se dire que ce n’est pas vrai et d’autres, plus influençables, se demanderont en quoi elles sont légitimes de recevoir cette critique. C’est comme ça que l’engrenage se met en place. De tout doucement à l’agressivité, il n’y a qu’un pas. Evidemment, je parle des confrontations directes. Celles, particulièrement lâches, qui sont faites derrière un écran d’ordinateur à l’abri de son appartement sont particulièrement répréhensibles parce que cachées et l’auteur est particulièrement compliqué à retrouver. Il faudrait changer les lois pour s’adapter à la modernité.

Les adultes doivent apprendre aux enfants à se tenir correctement en société. On n’arrache pas les cheveux de sa poupée juste parce qu’on est en colère. Il faut apprendre à la canaliser et à l’exprimer d’une façon adaptée à la situation. Lorsque l’on se fait agresser, savoir dire stop, tu t’arrêtes tout de suite. Je ne joue pas à ton petit jeu avec toi, calme-toi. Tout ça en restant tranquille, ferme et définitif. Un enfant en colère et un adulte en colère et plus les années passent et plus il est difficile de changer les comportements qui deviennent de plus en plus compliqués à gérer avec le temps.

Pour y remédier, il faut montrer l’exemple en éduquant les enfants correctement. Rester calme devant leurs comportents, ne pas céder et poser des règles et des limites. Un enfant qui agit mal doit apprendre à bien se comporter. Tout en sachant que l’enfant apprend tout le temps même quand l’adulte ne surveille pas ce qu’il fait. Alors, en tant qu’adulte, nous nous devons d’avoir un comportement exemplaire pour que nos enfants en aient un aussi et apprennent les valeurs de la communication intelligente et émotionnelle.

A bientôt,

Chloé

Pourquoi ne parle-t-on pas des PN en cours de psycho ?

Bonjour,

Les pervers en psycho ?

Pourquoi ne parle-t-on pas des pervers en cours de psycho ?

Pourquoi ne parle-t-on pas des PN en cours de psycho ? Tout simplement parce que la perversion est un sujet tabou dans notre société et qu’il y a encore des personnes qui affirment que ce phénomène n’existe pas.

Les gens ont peur parce que la différence effraie. Les pervers savent très bien se faire passer pour des victimes et manipuler la justice pour décrédébiliser la vraie victime. Certains vont même accuser leur proie des faits qui leur sont reprochés. Ce sont des menteurs et les victimes n’obtiennent pas toujours réparation.

Quand on parle de ce phénomène, on dit que les pervers sont narcissiques, ce qui est totalement faux. Le pervers se nourrit du narcissisme de ses proies pour apprendre à faire illusion. Ce sont des personnes remplies de peurs qui n’arrivent pas à s’en défaire. Les peurs finissent toujours par affaiblir et tuer et donc, ils ont besoin de se nourrir en énergie de victimes choisies uniquement pour cette raison. Des personnes qui ont des failles narcissiques de préférence et qui sont faciles à manipuler de par ce fait.

Pour ne pas tomber dans le piège, il faut avoir compris tous les mécanismes qu’utilisent les vampires et savoir leur dire stop au bon moment. Les techniques de contre-manipulation ont d’excellents résultats si on les maitrisent parfaitement. Le but est de faire douter le pervers sur ses qualités de pervers et de lui faire penser qu’il se trompe sur la personne qu’il semble avoir choisie.

Peur sociétale ou peur collective ? Il y a de plus en plus de personnes qui écrivent des autobiographies. Des anciennes victimes bien sûr. Leur pervers est à nouveau avec une proie toute neuve et pleine d’énergie. Le problème, c’est qu’il faudrait arriver à créer un débat public sur le sujet pour faire de la prévention et que les personnes soient capables de les détecter avant que le « jeu » du pervers se mettent en place. Les anciennes victimes le disent toutes, il y a des signes avant-coureurs qui ne trompent pas.

Je vous les décrirai dans un autre article alors restez connectés !

A bientôt,

Chloé