La schizophrénie

La schizophrénie

Bonjour,

La schizophrénie est une maladie qui se caractérise par des symptômes positifs et négatifs.

Symptômes positifs

Les symptômes positifs sont de deux ordres : les hallucinations et les idées délirantes. J’ai déjà tout détaillé dans deux articles ou j’explique tout en totalité.

Les liens seront en barre d’info dans la rubrique Pour aller plus loin.

En gros, ce sont des symptômes que les malades prennent pour véridiques alors que ce n’est absolument pas la réalité pour les autres.

Symptomes négatifs

Les symptomes touchent essentiellement la cognition. Ce qui complique la tâche des médecins, c’est que les symptômes négatifs concernent plusieurs zones du cerveau et que la recherche ne se concentre pas sur la guérison de cette maladie.

Pour aller plus loin

http://chloeannadavidben.wpweb.fr/les-hallucinations/

http://chloeannadavidben.wpweb.fr/les-idees-delirantes/

https://www.inserm.fr/dossier/schizophrenie/#:~:text=La%20schizophr%C3%A9nie%20est%20une%20pathologie,un%20isolement%20social%20et%20relationnel

Les maladies mentales

 

Bonjour,

Aujourd’hui, je reviens avec une petite vulgarisation sur les maladies mentales. Il y a trois catégories de maladies et je vais les détailler un peu dans cet article.

Anatomie du cerveau

Anatomie du cerveau

1. La psychiatrie, qu’est-ce que c’est ?

C’est la spécialité médicale et psychologique qui s’occupe des troubles et des maladies mentales. Les médecins sont appelés des psychiatres. Ils sont habilités à prescrire des médicaments.

 

Le côté psychologique est le ressort des psychologues qui ont reçu une formation universitaire pour écouter et faire parler les patients de leurs problèmes qui ne les rendent pas heureux.

 

2. Les maladies psychiatriques dites maladies mentales

 

Les maladies mentales sont classées en trois catégories : les névroses, les états limites et les psychoses. Certaines maladies se soignent et d’autres sont incurables.

 

Les psychoses sont essentiellement la schizophrénie et la maniaco-dépression. Les états limites sont de l’ordre de la perversité, de la violence verbale et physique, des troubles du comportement. Les névroses regroupent tout le reste des maladies mentales.

 

3. Impact de ces maladies sur la vie quotidienne

 

Ces maladies s’attaquent au cerveau qui a pour mission de bien faire fonctionner le corps en entier. Les scientifiques sont au tout début de leurs recherches sur le fonctionnement de cet organe ce qui signifie qu’ils n’en savent pas encore beaucoup sur les moyens de guérir toutes les maladies.

 

La maladie crée un ou plusieurs handicap. La vie quotidienne se retrouve totalement chamboulée et c’est parfois très compliqué de vivre avec ça. Il faut s’adapter notamment en permettant à un handicapé d’avoir de l’argent tous les mois pour vivre en attendant le retour au travail avec un poste adapté avec un aménagement d’horaire par exemple.

 

La vie de couple est compliquée. Celui/celle qui vit avec la personne malade peut ne pas êtte heureux du tout. Le malade doit prévenir l’autre dans ce sens en lui fournissant un dossier explicatif sur sa maladie pour les explications techniques et une discussion sur ce qu’il peut être amené à vivre pour qu’il/elle puisse faire un choix et s’y tenir.

 

4. Les maladies mentales : tabou ou pas tabou ?

 

Dans notre société, les maladies mentales sont taboues. Personne n’en parle à part les soignants et les malades qui arrivent encore à avoir un langage clair et cohérent.

 

Certains services hospitaliers (je ne connais que celui de Marseille) cherchent à lutter contre la stigmatisation en laissant les malades s’exprimer à travers des oeuvres. Il y en a qui choisissent les arts plastiques et d’autres l’écriture. Il n’y a pas besoin d’avoir du talent mais quelques heures de travail pour la réalisation. Ensuite, le résultat est proposé aux yeux du public pour leur montrer qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur et que les malades sont eux aussi capables de se surpasser pour le meilleur.

 

Voilà, c’était un article sur les maladies mentales que je dédie à toutes les personnes qui le liront.

 

A bientôt,

 

Hannah

La schizophrénie

la schizophrénie

La schizophrénie

  • Qu’est-ce que la schizophrénie ?

    En grec ancien, ce terme se traduit par « morcellement de la pensée ». C’est pourquoi, les médecins et la communauté scientifique parlaient d’une double personnalité mais c’était une erreur. Les schizophrènes ne sont pas atteints de dédoublement de personnalité. C’est prouvé. Je vous invite à cliquer sur le lien en fin d’article pour lire l’article qui en parle.

 

  • Quels sont les symptômes de cette maladie ?

 

  1. Les symptômes positifs

Les symptômes positifs sont les hallucinations. Ce sont des images, des sons, des odeurs qui n’existent pas dans la réalité comme par exemple, voir des éléphants roses qui dansent autour d’un pot de Nutella ou la télé qui se met subitement à vous parler. Avouez que c’est quand même très spécial. La schizophrénie est une maladie très spéciale mais comme toutes les maladies, elle a vocation à être soignée par des équipes de recherche scientifique.

Le problème est que les patients croient en ces hallucinations parce qu’ils n’envisagent pas un seul instant que ce soit faux et fabriqué par leur cerveau. Pour les soigner, il faudra donc détruire cette croyance.

  1. Les symptômes négatifs

Ensuite, il y a d’autres symptômes dits cognitifs : attention, concentration, mémoire, motivation, etc. La maladie attaque différentes zones du cerveau et c’est pour ça que cette maladie est dure à soigner. Souvent les médicaments aident mais n’agissent pas sur tout et ils ont un retentissement sur la vie du malade. Il est plus fatigué, il ne prend pas soin de lui, il ne va plus à ses rendez-vous, il n’a pas de travail et donc pas de logement indépendant pour la plupart et tout c’est un engrenage sans fin. La schizophrénie ne se soigne pas mais peut être qu’un jour, ce sera le cas.

  • La réaction au diagnostic

C’est stressant de recevoir ce diagnostic car il y a toute une connotation derrière mais ce n’est pas le problème des pouvoirs publics qui ne se préoccupe pas du sort des malades. La recherche n’avance pas car les chercheurs s’occupent d’autres maladies qui doivent être soignées elles aussi. La schizophrénie n’est pas une priorité, elle n’est pas mortelle. Il y a un traitement médicamenteux à vie et c’est tout.

  • Faire son deuil pour accepter d’être schizophrène

Les patients ont un deuil à faire pour accepter d’être malade et pour accepter qu’il n’y a pas d’autre solution que prendre des médicaments parce que c’est la seule chose qui puisse aider à ne pas être interné en psychiatrie.

  • Une maladie compliquée à soigner

Pourquoi est-ce si compliqué et pourquoi entraîne-t-elle encore des ravages sur le cerveau des patients ? La recherche nous a permis d’avoir des médicaments pour cette pathologie mais ils soignent les symptômes et ne s’attaquent pas à la cause de la maladie. C’est pour ça que j’ai dit plus haut que la recherche n’avance pas sur ce sujet. La schizophrénie ne touche pas une seule zone du cerveau mais plusieurs. La cause de cette maladie est à chercher dans le fonctionnement du cerveau mais aussi dans sa structure qui ont toutes les deux été changées avec cette maladie.

  • Le dire ou le cacher ?

Ceci est un choix personnel : c’est votre vie et votre confiance que vous choisissez de confier à la personne qui vous écoute lui dire que vous êtes différent(e) de la norme. Pour ça, il faut faire un travail d’acceptation pour vous y faire et accepter que cette confidence peut se retourner contre vous.  

  • Dédoublement de la personnalité ou pas ?

Il est prouvé scientifiquement qu’il n’y a pas de dédoublement de la personnalité dans la schizophrénie et qu’il n’y en aura jamais. Point.

Ne jamais dire jamais, l’espoir fait vivre comme on dit.

N’hésitez pas à commenter pour me donner votre avis sur cet article

A bientôt,

Hannah

 Pour aller plus loin :

_https://sante.lefigaro.fr/article/la-schizophrenie-n-est-pas-un-dedoublement-de-la-personnalite/

_https://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2002/mag0913/ps_6617_schizophrenie_conseils.htm#:~:text=Lors%20des%20pouss%C3%A9es%2C%20il%20est,parler%20pos%C3%A9ment%20de%20mani%C3%A8re%20g%C3%A9n%C3%A9rale.

La psychanalyse

Aujourd’hui, nous nous penchons sur la psychanalyse. Je vais traiter les questions les plus simples pour vous donner un ordre d’idée sur ce que c’est, la psychanalyse.

La psychanalyse
FREUD

Qu’est-ce que c’est ?

La psychanalyse est une méthode pour analyser les pensées et les comportements des humains. En grec ancien, psyché signifie pensée et psukhē, esprit/âme. La théorie psychanalytique stipule que la personne est poussée et tirée par un réseau complexe de forces internes et externes.

C’est également une forme de psychologie qui s’appuie sur la perspective psychodynamique.

C’est une technique intensive et prolongée d’exploration des désirs et des conflits inconscients d’anxieux ou de névrosés. Le sujet est incapable de résoudre de façon adéquate les conflits internes : pulsions inconscientes irrationnelles du ça, contraintes sociales intériorisées et imposées par le surmoi.

Le sujet n’établit pas une harmonie intrapsychique, ce qui accroit la conscience des forces du ça. Il réduit la soumission excessive aux exigences du surmoi et renforce le rôle de l’égo.

A quoi ça sert ?

La nature humaine a besoin de plus de rationalité et que les actions proviennent de motifs inconscients. La psychanalyse aide les conflits à devenir conscients pour les soigner.

La personnalité se forme avec des éléments siégeant dans l’esprit de la personne. La théorie réside dans l’accent qui est mis sur la confrontation de différentes sources comportementales internes.

Au coeur de la personnalité se trouvent les évènements siégeant dans l’esprit du sujet et qui motivent son comportement.

Freud et la psychanalyse

Freud élabore la théorie psychanalytique grâce aux observations qu’il fait en tant que neuroligue. Il le fait au sujet du fonctionnement psychique : pulsions, conflit, mécanismes de défense, identification projective, clivage.

Pour Freud, tous les comportements sont motivés. Chaque action humaine possède une cause, une motivation. Il y a également un but. Ils peuvent être révélés par l’analyse des associations d’idées, des rêves, des erreurs et de tous les indices comportementaux des passions internes.

Psychologie clinique et psychanalyse

Un psychanalyste est un thérapeute ayant suivi une analyse didactique et une formation complète à l’approche freudienne de la compréhension et des traitements des troubles mentaux.

 

Les symptômes de la dépression

 

Bonjour,

 

Les symptômes de la dépression
Les symptômes de la dépression

Les symptômes de la dépression

Aujourd’hui, je traite des symptômes de la dépression. Je parle évidemment des principaux mais pas de ce que ça entraine sur la vie quotidienne. En France, une personne sur quatre est atteinte de cette maladie très handicapante. 

Voir le bout du tunnel, c’est le rêve de tous les déprimés de cette planète. Aujourd’hui, je fais un article sur la dépression dont voici les symptômes : tristesse de l’humeur, ralentissement global (baisse de la motivation, difficultés de concentration), idées noires, des soucis pour l’alimentation et le sommeil, anxiété, diminution de la sensation de plaisir et une indifférence. Dans cet article, je vous explique ce que signifie avoir une dépression dans le détail en me basant sur les symptômes.

Tristesse de l’humeur

On se sent triste pendant une dépression. Tellement triste que l’on a l’impression que ça durera toujours. La tristesse peut être liée à un évènement ou à rien de particulier. Elle est envahissante et ne laisse aucun répit à la personne dépressive.

Ralentissement global (baisse de la motivation, difficultés de concentration)

Il est de plus en plus compliqué de se concentrer et de se motiver. L’envie n’est plus là et on ne retient plus rien puisque la concentration est liée à l’apprentissage intellectuel.

Idées noires

Le propre de la dépression est d’avoir des idées noires comme le suicide ou d’autre mais toujours liée à l’idée du suicide qui est pensé comme quelque chose d’efficace pour soulager la souffrance psychique. Les crises de larmes sont fréquentes. 

Soucis pour l’alimentation et le sommeil

On perd des kilos pendant une dépression et on ne dort plus. Le cerveau dit stop et signale qu’il y a un problème. Bien sûr, je ne parle pas de personnes qui décident de faire un régime parce qu’ils en ont besoin. Je parle d’une importante perte de poids qui devient pathologique avec le temps.

Anxiété

Les crises d’angoisse sont fréquentes. Elles sont à différencier des crises de spasmophilie qui ne se manifestent pas de la même manière que l’anxiété généralisée ou pas. En gros, la crise donne l’impression que l’on va mourir à cause du souffle coupé.

Diminution de la sensation de plaisir, une indifférence

Plus rien n’a d’importance sur cette planète. Tout ce que l’on voit, c’est la souffrance. Il n’y a plus de plaisir. Tout devient une corvée qui n’apporte aucun plaisir et généralement, on se moque complètement de ce que l’on est en train de faire.

Voilà, la dépression est une maladie qui se soigne même si ce n’est pas immédiat. Les médicaments aident à diminuer les symptômes même si le traitement de cette maladie passe aussi par un psychologue pour éradiquer le probleme de façon définitive.

Pour en savoir plus : 

https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/symptomes-de-la-depression/

A bientôt, 

Hannah

 

Le structuralisme en psychologie

Bonjour,

 

Titchener, chef de file du structuralisme

Edward Titchener, chef de file du structuralisme

Comme promis, voici la suite du sujet sur « Les fondements de la psychologie et ses évolutions ».

Le scientifique Edward Titchener, (1867-1927), est le chef de file du structuralisme. Il l’a théorisé à la fin du 19è S. La psychologie scientifique moderne a évolué sur les bases théoriques qu’il a crées. Ses disciples les ont reprises pour les développer à leur tour.

Aujourd’hui, la psychologie scientifique base ses connaissances sur les travaux issus des théories qu’il a élaborées.

      Définition du structuralisme

Le structuralisme est l’étude de la structure de l’esprit et du comportement. Les chercheurs étudient la structure de l’expérience mentale consciente en la ramenant à ses éléments constitutifs et en explorant ces derniers par l’introspection.

Le structuralisme est la partie scientifique de la psychologie qui regroupe quelques disciplines issues du structuralisme comme les neurosciences ou la psychologie du développement par exemple.

      Les théories du structuralisme

Titchener a été critiqué pour sa théorie sur l’introspection. Ses détracteurs pensaient qu’il y avait d’autres méthodes pour mener ses recherches à bien. Cela faisait trop penser au fonctionnalisme (lien en dessous de l’article) et ce n’était pas assez scientifique. Rappelons que le développement de la psychologie clinique et sociale (fonctionnalisme) n’émerge véritablement qu’au début du 20è S avec les théories de Sigmund Freud (qui exerçait en tant que neurologue au début de sa carrière en hôpital, à Vienne).

      La doctrine du structuralisme

Le structuralisme évolue grâce aux recherches et aux découvertes scientifiques. Les chercheurs effectuent des études sur des sujets humains volontaires pour répondre à leurs questionnements théoriques. C’est une démarche purement scientifique.

Les études sont de deux ordres : verticales et longitudinales. Les premières sont faites à l’instant T (dans le moment présent) et les secondes sur plusieurs années (pour observer l’évolution du sujet étudié) notamment en ce qui concerne le développement du nourrisson ou de l’enfant avant l’entrée dans l’âge adulte. On se base d’un point de vue neurologique et sur l’évolution cérébrale dans le temps.

      Evolution moderne de la théorie du structuralisme

La psychologie cognitive est la science qui découle des théories structuralistes. Elle regroupe toute une branche de la psychologie dite scientifique, basée sur l’étude structurelle du sujet.

 

18522_html_m8c276bc

Psychologie cognitive

      Les apports du structuralisme à la psychologie moderne

Le structuralisme a posé les bases de la psychologie scientifique moderne. Aujourd’hui, les étudiants en psychologie ont des cours de mathématiques statistiques et de neurosciences. Cela leur permet de prendre des habitudes de réflexion et d’élaboration de théories qui leur seront utiles plus tard. En effet, la psychologie est considérée comme un domaine scientifique en étroite relation avec les sciences humaines.

Le structuralisme a induit le fonctionnalisme en posant des fondations solides, basées sur l’étude structurelle du cerveau humain à travers les dissections et les analyses médicales (scanner, IRM). Les chercheurs fonctionnalistes élaborent leurs théories psychanalytiques et sociales en se basant sur les observations du fonctionnement cérébral. La psychanalyse et de la psychologie fonctionnelle ont pu se développer.

      Conclusion

William James et Edward Titchener ont élaboré les bases de la psychologie moderne. Ils ont eu l’idée d’allier la structure et la fonction pour permettre l’évolution de leur discipline.

A bientôt,

Hannah

L’activité neuronale

Bonjour,

Je reviens ici pour décrypter ce que peux être l’activité neuronale. Je vais vous dire ce que c’est et quelles sont les conséquences pour notre corps et notre esprit.

1- Qu’est ce que c’est ?

L’activité neuronale se passe dans notre cerveau, dans le cervelet plus précisément. Le cervelet est donc une partie de notre cerveau. En rouge sur l’image.

Résultat de recherche d'images pour "anatomie cerveau"

Les neurones se trouvent principalement dans le cerveau mais la zone du cervelet est celle qui diffuse le plus d’information. Les informations que le cerveau reçoit passent de neurones en neurones grâce aux synapses. Ce sont des terminaisons nerveuses qui sont là uniquement pour la transmission des informations. Tout notre cerveau est constitué ainsi.

Résultat de recherche d'images pour "anatomie neurone"

La terminaison axonale est reliée à un autre neurone qui reçoit l’information par ses dendrite. La synapse est reliée à un autre neurone par ses dendrites, etc. Tous les neurones sont reliés entre eux par leurs synapses.

2- Quelles conséquences ?

Nos neurones sont des milliers, ils ne se régénèrent plus à partir de la vingtaine mais il y en a suffisamment pour pouvoir être vaillant toute la vie ou presque. La maladie d’Alzheimer montre que les neurones parfois se perdent irrémédiablement jusqu’à rendre malade.

L’activité neuronale permet au corps de fonctionner normalement. Votre bras bouge parce que vous avez le désir de le mouvoir et vous y arrivez parce que votre cerveau a reçu l’ordre de le faire bouger.

A bientôt,

Chloé