Le fonctionnalisme en psychologie

Bonjour,

Je vous propose un sujet sur une notion qui a fondamentalement changé l’approche de la psychologie : le fonctionnalisme. Elle a permis l’essor de tout un pan de l’étude de l’activité mentale de l’individu. Il est le corollaire du structuralisme. Cette théorie a été élaborée entre la fin du XIXè S et le début du XXè S par William James (1842-1910). Cette école de pensée sera déterminante pour l’évolution de la psychologie mondiale. William James est un théoricien qui a écrit des livres facilement trouvables en magasin physique ou virtuel. Le lien est en barre de référencement.

 

fonctionnalisme en psychologie

William James, fondateur du fonctionnalisme

 

Définition du fonctionnalisme, présentation des travaux de recherches de William James

Le fonctionnalisme est une doctrine qui donne une place aux émotions, au Soi, à la volonté, aux valeurs, à la religion et aux expériences mystiques. Pour son fondateur, William James, la conscience de l’Homme englobe ses perceptions, ses pensées, ses sentiments, les images qu’il se crée et les désirs qu’il éprouve à un moment donné, soit la totalité de l’activité mentale sur laquelle il se concentre.

Les théories de William James, conclusion des études

Pour James, l’explication psychologique était plus constructive et plus efficace en clinique (pour la rémission suivie de la guérison) que le contrôle expérimental. C’est le but de la psychologie (science de la vie mentale) selon lui.

James se base sur la notion de pragmatisme en psychologie (élaborée en 1878, par le logicien Peirce). Cette théorie affirme que les effets pratiques constituent la signification d’un concept. En 1904, James théorise la notion de vérité. Il la définit comme une proposition qui est utile et qui donc, aide et satisfait son auteur (active son système de récompense). Elle est active et pratique ; le fonctionnalisme s’en inspire.

Aujourd’hui, les psychologues allient les deux théories en examinant la structure (structuralisme) et la fonction comportementale (béhaviorisme).

Les répercussions de la doctrine du fonctionnalisme

Pour William James, la conscience était une propriété de l’esprit en relation continuelle avec son environnement qui permettait l’adaptation du sujet à la vie quotidienne en société. L’expression, les agissements et les fonctions des processus mentaux sont privilégiés par rapport au cognitivisme (le contenu de l’esprit, la formation intellectuelle et scolaire). L’éducation sociale est une valeur fondamentale puisqu’elle permet l’adaptation et l’appartenance à une société de façon positive.

Evolution doctrinaire du fonctionnalisme et les mouvements qui lui ont succédé (thérapie psychanalytique, psychothérapie, etc.)

Le béhaviorisme est une psychologie du comportement, elle cherche à savoir comment l’extérieur (société) influence l’intérieur (psyché).

La psychanalyse est l’étude des différentes structures de la psyché (pensée) en privilégiant l’approche psychologique.

L’humanisme est l’étude du fonctionnement individuel (Conscient, Inconscient, fonctionnement de l’Individualité) et sociétal positif (façon de se comporter en société) par le biais de la psychologie de l’éducation notamment.

Le cognitivisme est l’étude du développement cognitif (psychologie) et cérébral (approche organique et fonctionnelle). On l’utilise en psychologie scientifique.

Piaget (spécialiste en sciences de l’éducation) a élaboré ses théories en se basant sur les découvertes et les conclusions du mouvement fonctionnaliste.

Une psychologie pour et avec l’humain ( évolution de la perspective humaniste, descendante du fonctionnalisme qui a donné la psychologie clinique en psychologie moderne)

La psychologie clinique est l’étude de la psychologie de l’Individu basée sur l’approche humaniste. elle prend en compte l’analyse du Conscient et de l’Inconscient (théorie de Freud) du sujet malade.

Spécialistes en psychologie clinique :

La psychothérapie est l’étude de la pensée d’un malade. Le but est de le rendre heureux et d’obtenir une rémission des symptômes pour permettre une guérison complète.

La thérapie psychanalytique est une méthode de soins dont la théorie a été élaborée par S.Freud (1856-1939) étude de l’Inconscient et du Conscient du malade en thérapie.

Les neuropsychologues utilisent la psychologie basée sur l’étude du fonctionnement cérébral d’un point de vue fonctionnel et médical.

Conclusion

Les psychologues utilisent aujourd’hui des méthodes d’études générales sur les humains et du fonctionnement des particularités propres à chaque individu humain, héritage du duo fonctionnalisme et structuralisme. Cette théorie a beaucoup aidé à développer la science de l’éducation néonatale et infantile.

Le mélange du structuralisme et du fonctionnalisme a permis d’élaborer un contexte intellectuel et mental favorable à l’épanouissement du domaine de la psychologie moderne. Je vous invite à lire le prochain article de ce blog qui sera sur le structuralisme.

 

Croire ou ne pas croire ?

Croire ou ne pas croire ?

Croire ou ne pas croire ?

Bonjour,

1) Qu’est-ce qu’une croyance, croire ?

En ce qui concerne la croyance (substantif du verbe croire) et la définition du verbe croire, la définition exacte est  » être persuadé de la réalité, de la vérité, de l’existence de quelque chose » (Dictionnaire Hachette, 2011). En effet, croire en D. signifie être persuadé de son existence et de son avenir au sein d’une religion quel qu’elle soit. Certains attendent le Jugement Dernier, d’autres l’arrivée du Messie (Seigneur en hébreu).  Quoi qu’il en soit, la définition reste la même. La finalité varie selon les religions mais c’est le sentiment d’appartenance à une communauté plus ou moins développée qui prime dans le choix de croire ou pas.

Evidemment, je parle des religions officielles, pas de celles qui sont classées officiellement comme des sectes. Il y a des vidéos YouTube qui existent dans lesquelles d’anciens adeptes décrivent et racontent leur expérience et parlent des polytraumatismes qu’ils ont accumulés avec le temps et les pratiques déstructurantes de la secte à laquelle ils ont appartenu. Je pense notamment à des enfants qui étaient Témoins de Jehovah avant de prendre leur distance avec ce mouvement. J’ai mis un lien vers des vidéos YouTube de témoignages de victimes de cette secte en barre de référencement.

Que dire de certaines organisations qui cultivent l’ambiguïté ? Je pense à la plus célèbre, l’église de la Scientologie qui est une religion officielle aux Etats-Unis et une secte en France. Cette secte joue justement sur l’hésitation officielle, qui ne se positionne plus sur ce sujet, pour recruter de plus en plus d’adeptes qui pensent « seulement » pratiquer leur religion de manière différente et qui se rendent compte avec le temps et souvent trop tard de la réalité des faits.

Les Mormons sont un mouvement religieux principalement basé en Utah du fait de la dépénalisation de la polygamie dans cet Etat. Ils sont réputés pour avoir des familles extrêmement nombreuses (grâce à leur pratique de la polygamie) et pour leur base de donnée généalogique. En France, une salle de réunion de cette organisation s’est ouverte en région parisienne en 2017.

2) Influences personnelles ou sociales ?

En France, l’Eglise et l’Etat sont séparés depuis 1905. Officiellement, nous vivons dans un état laïc qui interdit les signes religieux dans l’espace public. En pratique, il n’en est rien. Les gens pratiquent leur religion en public et dans la sphère familiale. Les lieux de cultes sont ouverts et les religieux y prient pendant les célébrations ou de manière personnelle et informelle en dehors de toute prière officielle.

La religion n’est plus prônée par l’Etat, ce qui annule les problèmes liés à l’appartenance communautaire par le biais de la religion. En théorie, les Français se doivent de rester neutres dans leur jugement vis-à-vis de leur pratique religieuse personnelle et de celle des autres. Ils n’ont pas le droit d’imposer leur religion aux autres en cherchant à influencer l’opinion, de quelque manière que ce soit. En pratique, la religion est également vécue en public par des signes d’appartenance comme une médaille, un voile, une soutane, un pendentif, etc. Donc, chacun a le droit de s’exprimer religieusement comme il le souhaite sur le sol français et c’est un progrès social que la loi de la laïcité a permis.

L’éducation et les convictions religieuses personnelles ont remporté la bataille face à la société laïque française. Chacun(e) a sa propre opinion sur le sujet et c’est très bien tant qu’il ou elle ne cherche pas à « enrôler » d’autres personnes qui se sentiraient obligées de suivre les avis des uns et des autres.

3) Le poids de l’éducation

Chaque famille est libre de vivre religieusement ou pas. Plus personne ne force quelqu’un d’autre à suivre les préceptes religieux de la religion dominante (catholicisme) comme c’était le cas avant 1905. C’est une des conséquences de la loi : la religion a été désacralisée de la sphère publique et chacun est libre de sa pratique ou de sa non-pratique religieuse. De ce fait, le sentiment religieux en France diminue mais de plus en plus de personnes font des choix de plus en plus extrêmes quelque soit la communauté d’appartenance. La radicalité et l’extrémisme existent dans toutes les religions du globe, ce n’est pas l’apanage de quelques communautés uniquement.

Les familles sont sensées éduquer les enfants d’une manière éclairée sur tous les sujets auxquels les jeunes sont confrontés. Le sentiment religieux dont découle la pratique est à enseigner avec une ouverture d’esprit suffisante qui permet d’aborder les questions de société d’une façon qui entraîne l’enfant vers des choix éclairés vis-à-vis de ses choix de vie futurs. Des parents religieux doivent comprendre que leur enfant a le droit de ne pas être croyant et de devenir athée et inversement. Je ne parle pas d’acceptation mais de compréhension ; ce sont deux notions totalement différentes.

4) Croire ou ne pas croire : choix personnel

Le sentiment religieux est un choix personnel et uniquement individuel. Personne n’a le droit d’influencer une personne, de la critiquer sur un sujet aussi sensible que la religion. Chaque être humain a droit au respect des autres en ce qui concerne son individualité, son intériorité, son intégrité et sa façon de vivre. On ne juge pas sur l’être mais sur les faits car nous sommes évalués sur nos actes et non sur notre personnalité profonde que personne n’a à remettre en cause, que ce soit superficiellement ou fondamentalement.

Chacun balaie devant sa porte et c’est normal. Vous balayez chez vos voisins, vous ? Personnellement, mon 40m² me suffit pour faire mes corvées… Le balai en est une. Si vous laissez vos voisins se débrouiller pour le ménage, pourquoi est-ce que vous vous préoccupez d’émettre une opinion sur leur religion ou leur opinion politique ? Mêlez-vous de vos affaires ! Votre colocataire a parfaitement le droit de porter une kippa ou un foulard du moment qu’il/elle est en accord avec ce qu’il montre de lui/d’elle.

La religion n’est pas un tabou dans notre société sinon beaucoup plus de personnes feraient le choix de ne pas l’exposer. L’obscurantisme de certaines personnes condamnent les croyants, fervents ou pas, à ne pas exprimer quelque chose qui est pourtant extrêmement important pour eux, ancré en eux, et je trouve ça dommage et dommageable car la fermeture d’esprit ne devraient pas bloquer l’épanouissement de personnes qui croient sincèrement en leur D. et que cela rend heureux(se).

Les jugements et les critiques sur le religieux n’ont pas de place en France et la laïcité a été instaurée pour équilibrer la relation des français avec le phénomène religieux qui était devenu un problème, au vu de l’ambiance franchement délétère et dénonciatrice de l’époque. L’affaire Dreyfus n’était pas encore assez « oubliée » pour que les esprits se calment. Ce n’est pas une excuse, c’est un résumé de mes cours d’histoire de lycée.

5) Conversion et séparation de la matrice familiale

Il est normal et sain de faire le choix de croire ou pas si c’est un choix non influencé. Il est normal d’avoir des valeurs morales et de se reconnaître dans une religion ou pas en fonction de son avis sur la question et des choix que la pratique religieuse, intensive ou pas, impliquent.

Certaines personnes font le choix de croire en une religion qui n’est pas celle d’origine parce qu’elle convient mieux à ce qu’ils sont ou parce qu’il y a eu un événement de vie qui les a fait changer d’avis sur leur orientation religieuse. C’est souvent l’occasion d’une rupture familiale puisque les proches ne comprennent pas ou n’acceptent pas ce choix, qu’il soit conscient ou pas. Peut être aussi parce qu’il a été mal expliqué au départ. Il y a une forme d’intolérance qui s’installe progressivement et qui peut détruire les liens familiaux puisque le/la nouveau(elle) converti(e) semble dire à sa famille qu’il/elle les renie alors que c’est un choix personnel qui n’implique que lui/elle et qui n’est pas imposé à toute la famille.

Il me semble, encore une fois, que la liberté implique également une liberté de culte, qui est inscrite dans notre Constitution. C’est reconnu comme un droit fondamental de pouvoir prier le D. que nous reconnaissons comme notre, qui donne un sens à une partie importante de notre existence et qui est en adéquation avec nos valeurs personnelles. Vous vivez pour vous et vous mourrez seul(e) de toute façon.

A bientôt,

Chloé

 

La différence, est-ce déviant ?

Bonjour,

 

Lutte anti-stigmatisation

Schéma de pensée d’un stigmatisé

 

Je viens de lire Stigmate d’Erwing Goffman et j’avais très envie d’aborder ce sujet tabou pour essayer de dédramatiser ce phénomène de société. Alors, après beaucoup de réflexion, je me lance.

J’ai mis le lien du livre si vous voulez l’acheter dans la barre « link post » du tableau. Sinon, vous pouvez le trouver facilement sur Amazon.

Le titre complet est : Stigmate, les usages sociaux des handicaps d’Erwing Goffman

Définition de la déviance

Ma définition exacte de la déviance vient du dictionnaire Hachette Le Robert : caractère de ce qui s’écarte de la norme sociale et sociétale.

Dans son livre, Erwing Goffman parle de différences qui se voient à l’oeil nu mais il oublie de rappeler qu’il y a des différences qui ne sont pas apparentes, qui ne sont pas marquées sur la figure mais qui sont dures à accepter pour le sujet atteint et qui se sent stigmatisé, montré du doigt.

Le phénomène de résilience est primordial pour permettre à un stigmatisé d’accepter sa différence. Il n’a pas besoin qu’on le lui rappelle, il le sait et il en souffre. Ce n’est pas aisé d’accepter un diagnostic et d’entamer le suivi thérapeutique qui s’impose quand on ne comprend pas pourquoi le stigmate est présent ni comment et ce à quoi il va falloir s’attendre en terme d’évolution de la maladie ou du handicap qui est présent.

Il y a tout un travail d’acceptation psychologique à effectuer pour comprendre et, de ce fait, avoir des réponses. Ce cheminement doit être encadré par une équipe soignante adaptée, capable d’analyser la demande et d’y répondre correctement.

Les stigmatisés sont des personnes douées de sentiments et d’émotions, avec un handicap en plus. Ils ont le droit d’être traités comme n’importe quel être humain, quel qu’il soit, avec respect et empathie. Ce sont des être humains, pas des sujets d’expérience que l’on peut traiter à sa guise. Traitez l’autre comme vous voudriez être traité par les autres. C’est la règle d’or du bon fonctionnement avec autrui, en société.

Qu’est-ce que la différence ?

Quelqu’un de différent s’exprime d’une façon peu commune, à son détriment, parfois. Il y a des gens qui s’en sortent bien et d’autres pas.

C’est pour cela que le travail d’acceptation du stigmate et donc, de la différence, est aussi important. Accepter quelque chose amène à la résilience qui est la conséquence de l’acceptation de l’état de fait. C’est, par exemple, pour quelqu’un qui a du mal à marcher, de sortir dans la rue en prenant le risque de se faire dévisager, apostropher, montrer du doigt (ce qui est une insulte qui ne se dit pas), voire même, de se faire moquer ou insulter.

Ensuite, vient le problème du travail. Dans notre société, il est plus acceptable pour une entreprise d’embaucher quelqu’un qui est en fauteuil plutôt que de comprendre que le handicap ne se voit pas forcément et qu’il y a énormément de gens avec une maladie physique ou psychique chronique, qui n’a pas l’air réelle mais qui existe quand même.

Le stigmate peut être invisible. Mais alors, comment peut-on faire changer une vision sociétale inclue dans la norme depuis des siècles sans preuve tangible à montrer clairement ?

Les médecins se basent sur des preuves pour faire leur diagnostic. Le commun des mortels se base sur ce qu’il voit, ce qui s’impose à sa vision de ce qu’il accepte de prendre en considération d’un point personnel et social.

L’éducation d’un enfant est remplie de préjugés sur tout un tas de choses. Il a appris à mettre les personnes dans des catégories : les handicapés et les malades sortent avec un fauteuil ou restent cloitrés chez eux. Les autres sortent toute la semaine pour étudier ou travailler pendant de longues années pour, ensuite, dépendre du travail des plus jeunes et de leurs cotisations pour avoir une retraite pas toujours décente. C’est une différence de statut incluse dans la norme et donc, considérée comme acceptable.

Pourquoi la différence est stigmatisante ?

La différence fait peur à une grande majorité de personnes. Les gens préfèrent vivre en ignorant la situation qu’ils ont sous les yeux et c’est encore plus douloureux pour les personnes en situation de handicap qui ont, de ce fait, beaucoup de mal à faire entendre leur voix.

La peur de l’autre, de l’étranger, est une fausse excuse pour se dédouaner de toutes responsabilités et de relation d’aide à la personne différente. Je trouve dommage qu’on en soit arrivé au point de mettre les malades et handicapés dans un endroit éloigné du monde des « normaux ». Ils sont dans un placard fermé, isolés du reste du monde, et leur sortie n’est pas prévue pour tout de suite.

Pour qu’ils puissent sortir, les mentalités doivent changer radicalement sur un certain nombre de sujets. A l’aire de la poussée technique et technologique, nous n’évoluons pas d’un iota sur notre vision du monde et de sa norme étriquée et indéboulonnable alors que nous avons en main tout ce qu’il faut comme outils pour entamer ce processus de transformation. Le problème, c’est que la plupart des gens pensent avant tout à s’assurer un confort personnel sans penser à le partager au voisin qui peut être, en aurait besoin et qui n’ose pas demander pour ne pas être catalogué, stigmatisé.

C’est au plus grand nombre d’amorcer le changement parce qu’il n’y a que la majorité qui peut s’unir et effectuer les « corrections » qui s’imposent. Personne ne prend en considération la voix des stigmatisés qui ont besoin d’un appui de gens non-marginalisés pour faire entendre leurs désirs et leur parole, tout simplement. Pourquoi devraient-ils se taire et ignorer leur souffrance alors qu’ils crèvent de l’indifférence générale ? Ne pas pouvoir avoir droit à l’expression est une grande part du statut qu’impose la majorité qui se conduit d’une manière indigne en agissant de la sorte.

Singe ou mouton ?

Alors, oui, vous avez autre chose à faire que vous préoccuper réellement des changements qui s’imposent dans notre société qui est essentiellement constituée de personnes qui ont renoncées à penser par elle-même et qui se comportent comme des moutons, qui ne réfléchissent pas et qui se sont transformées en suiveurs de tendances pour ne pas reconnaitre les défauts de notre système qui leur permet de prospérer et d’évoluer et qui leur donne une place et une justification existentielle. Les « normaux sans cervelles » s’expriment et applaudissent à chaque décision pendant que ceux qui réfléchissent et qui ont la possibilité de faire grandir notre société se taisent, puisque personne ne les écoutent quand on ne se moque pas ou que des insultes ne fusent pas de la part des gens qu’un certain discours fait peur puisqu’il remet la norme en question, ce qui leur donne l’impression de quelque chose de très anormal et donc, d’effrayant.

Comment vivent les stigmatisés ?

Contrairement à ce que pense la majorité, les stigmatisés s’habituent eux aussi à une certaine norme pour se plonger dans la masse le plus possible et pouvoir avoir une vie plus lumineuse que ce qui a été promis par leur médecin lors du diagnostic. Personne ne saute de joie en apprenant une maladie, un stigmatisé a besoin de faire un long cheminement psychologique pour faire la paix avec son handicap et pour s’adapter et se battre pour avoir la plus belle vie possible malgré le handicap initial.

Il élabore des stratégies adaptatives, qui peuvent paraitre étranges, mais qui sont indispensable à sa survie. Lorsque le physique est touché, il ne faut pas que le moral flanche, et vice versa. Le psychisme qui va mal peut entrainer des maladies physiques d’où l’intérêt de prendre soin de son corps en intégralité. Cela peut passer par des activités relaxantes, artistiques, culturelles, sportives, etc. Le but est de se faire du bien, de se sentir mieux après l’activité et de passer un moment pour soi qui permet de ressentir du bien être physique et mental.

Voilà, sur ces bonnes paroles, je vais aller dans la salle de bain pour prendre soin de moi en me coocoonnant pour me détendre de ma semaine.

Je vous dis à bientôt pour un nouvel article qui abordera un autre sujet tout aussi important pour moi et j’espère qu’il vous plaira.

A bientôt et prenez soin de vous et de votre santé !

Chloé

Pourquoi a-t-on peur ?

 

Pourquoi a-t-on peur ?

Pourquoi a-t-on peur ?

Bonjour,

La peur est un phénomène normal que tout le monde ressent plus ou moins intensément et qui est intégré à l’existence de manière biologique et psychologique. Je veux dire par là qu’elle a des manifestations physiques et mentales en même temps. Elle peut être soignée en comprenant ce qui se cache derrière.

D’où vient la peur ?

C’est un sentiment qui entraine des manifestations physiques. Le psychisme avertit d’un danger qui est capté soit par une sensation (une intuition) ou par les sens (auditif, visuel,etc.) qui alertent le cerveau et donc, le sujet. Celui-ci ressent des sentiments qui lui signalent qu’il faut être prudent et qui lui apprennent quelle est la cause et la provenance du danger. Lorsque le corps comprend et adapte son comportement, un sentiment d’urgence se met en place qui mène à la fuite. C’est une réaction irraisonnée, instinctive mais que tous les êtres vivants de notre planète ont dans cette situation. Soit on attaque pour tuer la menace soit on fuit à toute jambe. La plupart des humains préfèrent partir très rapidement. Sauf que ça ne règle absolument pas le problème et a tendance à augmenter la peur et donc ne la soigne pas. Plus elle est forte et plus elle est compliquée à soigner et à guérir.

Mécanismes neuronaux

Les neurones sont les cellules du cerveau. Ils propagent l’information dans toutes les parties des lobes à l’aide d’un système de synapses qui transmettent l’information et les font ensuite passer à la cellule voisine en passant par la synapse, l’axone, le corps cellulaire et les dendrites (cf. le schéma en fin de partie). La diffusion de l’information se fait par de petites décharges électriques qui évoluent à travers le neurone pour passer ensuite au suivant et ainsi de suite dans toutes les parties du cerveau. Ensuite, l’information est transmise par les nerfs qui informent les muscles qui adaptent leur fonctionnement en fonction de « l’ordre » qui leur est donné. Tout ce processus est complètement inconscient et indolore, nous le saurions si nous avions mal à chaque fois n’est-ce pas ?

 

Schéma simplifié d'un neurone

Schéma simplifié d’un neurone

Nos réactions face à la peur

Comme dit plus haut, les réactions sont au nombre de deux : la bataille ou la fuite. Suivant la nature du danger et la prédisposition psychique à l’instant T, l’une des solutions est privilégiée de façon consciente. Nous prenons cette décision pour protéger notre existence et nous donner une chance d’assurer la survie de notre corps et de notre espèce en ayant l’occasion de survivre et de perpétuer la Vie en procréant. Bien sûr, la solution de facilité est de fuir le problème en évitant la confrontation. Mais la situation est amenée à créer plus de soucis dans ce cas-là car la cause n’est pas réglée et empire avec le temps. Alors, le mieux est de se battre contre soi et d’affronter la peur qui est née du conflit. Le psychisme est parfois un très mauvais guide et empêche la solution d’émerger à cause d’une habitude de facilité qu’il adopte en croyant que l’évitement est la façon la plus radicale de gérer le danger. C’est confortable mais horriblement dangereux même si le sujet ne s’en rend pas compte sur le moment. La bataille peut être une défaite mais c’est possible de refaire des tentatives qui permettent de gagner en expérience et de remporter la victoire au bout du chemin. C’est toujours la meilleure des solutions mais ça dépend de la motivation de chacun au moment où le sentiment désagréable est présent.

Instinct de survie

C’est le système qui nous alerte et nous maintient en vie en nous suggérant la posture à adopter face au danger. Bien sûr, la décision ne devient consciente uniquement quand elle est prise. Le processus de résolution est entièrement inconscient. Il dépent de notre aptitude mentale à résister au sentiment qui devient de plus en plus envahissant tant que la solution n’est pas trouvée et l’action, qui en découle, appliquée. L’individu retourne à son état originel une fois que le dénouement a été trouvé et appliqué. Le sentiment et les sensations disparaissent pour que le psychisme se rétablisse du choc et se prépare à la prochaine situation de peur.

Comment s’en débarasser ?

Tout simplement en se bagarrant et en faisant face à la situation pour remporter la victoire. Quand il n’y a pas le choix, on se retrouve obligés de faire face quelque soit le danger ou la peur. C’est une décision qui n’a rien de naturel psychologiquement car ça demande de la force de caractère et une grande maitrise de sa personne pojr rester calme face à un ours qui est prêt à attaquer pour combattre son propre sentiment de peur. Mais c’est la seule solution et c’est la plus radicale pour gagner la partie. La peur s’en ira de façon définitive à condition que vous l’affrontiez à chaque fois qu’elle réapparait et, au fil du temps, elle vous laissera tranquille. Un enfant qui a peur du noir ou de l’orage n’a pas besoin qu’on lui lise une histoire en plein milieu du phénomène mais d’une explication et d’un accompagnement parental pour le rassurer et lui montrer qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur. « Papa et maman sont là, si tu veux tu peux essayer de t’exprimer et nous dire pourquoi tu as aussi peur de ce qui arrive ». Le plus important est d’aider le sujet à dédramatiser la situation pour lui donner les clés de la réussite et lui faire comprendre que, oui, dehors ça tonne mais que ce n’est pas grave et qu’il n’y a absolument aucun danger.

Voilà, à vous de vous donner les moyens de résoudre cette méchante sensation qui vous pourrit la vie à longueur d’année en espérant que l’affrontement soit une belle revanche sur vos appréhensions.

A bientôt pour un nouvel article et, en attendant, prenez soin de votre santé mentale et physique.

Chloé

 

 

Libre dans sa tête

Liberté d'esprit

La liberté d’esprit est la plus grande de toutes les batailles

Bonjour,

Je commence par vous souhaiter une bonne année 2021. Qu’elle vous apporte de l’apaisement et la liberté.

Pour beaucoup de gens, la liberté se résume à faire ce qu’on veut mais ça va beaucoup plus loin que ça. La liberté est un concept qui a été analysé et théorisé dans de nombreux domaines comme la philosophie, la psychologie, la littérature, etc.

La liberté est un concept. Elle a été analysée et théorisée par les philosophes grecs de l’Antiquité en premier. Puis, cette théorie s’est répandue au fil des siècles dans le monde entier. La psychologie s’en est emparée pour en faire un concept phare de développement personnel, devenu très à la mode depuis quelques années. Les livres sont remplis de conseils pour y parvenir. Le problème est que chaque être humain a sa définition personnelle de cette notion et qu’elles sont aussi nombreuses que les humains sur Terre. Il est donc presque impossible de parvenir à une définition universelle de cette notion. Les érudits ne s’accordent pas non plus à une définition définitive.

Dans l’article Stopper la manipulation, je donne une de mes définitions appliquée à un fait : la manipulation. Je vous invite à le lire pour plus de précisions.

Etre libre dans sa tête, le montrer, est la plus grande force de l’être humain. Lorsque nous arrivons à « lâcher prise » sur certaines choses, les idées négatives sont beaucoup moins nombreuses puisque nous ne leur accordons plus la même importance qu’auparavant. Nous avons donc la place pour mette en place des stratégies qui nous permettent de rester libre. Certaines personnes estiment que c’est une utopie, que nous ne pouvont pas le vivre sans empiéter sur celle des autres. C’est totalement faux. L’expression « faire ce que l’on veut » prend son sens. Oui, prendre des décisions, faire des choix en fait partie. Les livres spécialisés sur ce thème donnent tout un panel de solutions. Mais, pour être libre, il faut commencer par avoir confiance en soi et en son jugement. S’il y a un doute, il est nécessaire de s’interroger : est-ce vraiment une solution pour régler le problème ? Est-ce une peur ? Est-ce une erreur ? Testez votre solution et vous verrez quelles sont les retombées. Il faudra les assumer et ne pas rejetter la faute sur l’autre.

La liberté s’arrête quand celle des autres est attaquée. Nos actions nous impactent mais elles empiètent forcément sur les autres. Celà doit obligatoirement être positif pour la personne qui reçoit. Elle doit être dans l’action, pas dans un coin écrasée par les conséquences de votre décision. Elle a le droit d’exprimer son avis et vous avez le devoir de la laisser s’exprimer. C’est l’expression de sa liberté et vous n’avez pas le droit de l’ignorer. En revanche, vous avez le droit de ne pas être d’accord avec son opinion et vous avez le droit de le dire sur un ton neutre uniquement. C’est de cette façon que nait un débat sain. Nos politiques nous montrent exactement le contraire de ce qu’il faut faire chaque soir d’élections. Le respect est la règle numéro un dans ce genre de circonstances.

La France est considéré comme LE pays de la Liberté dans le monde entier. Mais nous n’apprenons pas à nos enfants qu’ils ont le droit de s’exprimer. Nous les forçons à obéir pour les éduquer à devenir de gentils robots sans cervelle ni esprit critique. Or, l’éducation a pour but d’élever, de faire grandir par les actions et la réflexion et je trouve grave qu’on interdise cet apprentissage aux enfants. Bien sûr, ils ont aussi besoin d’être cadrés, d’avoir des repères et des limites mais leur permettre d’apprendre des valeurs et des concepts pour leur apporter le bonheur est aussi important qu’appliquer les règles sociales en vigueur.

Qu’est-ce qu’on attend ? Le jugement dernier ? Ce sera trop tard lorsque le Messie arrivera sur cette Terre… On n’a qu’une vie et notre devoir est de tout faire pour être heureux ! Fonçons tous vers 2021 avec cette résolution : soyons heureux dans le respect de l’individualité des autres ! On se reparle l’année prochaine.

A dans quelques heures pour de nouvelles aventures.

Chloé

Stopper la manipulation

Bonjour,

Pour stopper la manipulation, il faut déjà comprendre qu’il y a quelque chose qui ne va pas et il faut arriver à mettre des mots dessus, être capable de dire clairement à quelqu’un de confiance « Cette personne me dit çi ça ça, je crois qu’elle me manipule » Et la personne doit vous prendre au sérieux, vous écouter et vous donner des conseils. Petit bémol tout de même, ce seront des avis basés sur son expérience donc subjectifs.

Le moyen le plus efficace est de couper définitivement les ponts avec le manipulateur. C’est le premier pas vers la paix retrouvée et la liberté. Cette solution permet de ne plus souffrir et de comprendre ce qui se passe. Mettre des mots sur sa souffrance est déjà un grand pas. Ça permet, ensuite, de donner un nom au problème. Il faut donc également accepter de se faire suivre.

Ce qui énerve le plus le manipulateur est de voir sa proie redevenir humaine en reprenant sa vie en main alors qu’il doit tout recommencer avec quelqu’un d’autre. Montrez-lui que désormais il n’a plus de poids sur votre vie et votre personne et il sera fou de rage. Mais il n’aura pas d’autre choix que d’accepter l’évidence. Il a perdu la partie, vous faites ce que vous voulez désormais.

L’un des moyens pour réussir à gagner la partie en discutant avec le manipulateur est de lui montrer à quel point vous pouvez être une menace pour lui/elle s’il continue malgré tout son petit jeu. Il faut donc sortir les grands moyens pour lui clouer le bec une bonne fois pour toute. Il faut briser la spirale en lui disant devant témoin « Tu es un pervers, tu ne me fais pas peur. Je vais amener mes enregistrements à la police et tu vas aller en prison. » C’est très dûr pour une victime de faire ça, il faut beaucoup de courage mais il devrait saisir le message.

A bientôt,

Chloé

Les violences verbales

Bonjour,

La violence des mots

La violence des mots

La violence verbale est l’agression verbale. Quand quelqu’un « parle mal » à une autre personne. Ce phénomène n’a rien de drôle, c’est blessant, insultant, et totalement déplacé. Personne n’a le droit de s’adresser à une personne de cette façon.

L’intelligence émotionnelle s’apprend grâce à l’éducation que donnent les parents à leurs enfants. On ne frappe pas, on n’insulte pas les autres, NON. Etre intelligent émotionnellement, c’est savoir réprimer ses instincts pour se dire stop quand la situation se met à dégénérer. Avant de partir dans la dispute, il y a d’autres façons de s’exprimer pour essayer de calmer la situation. Dire tout simplement « Non, je ne veux pas me disputer avec toi/vous, ça ne m’intéresse pas. » L’interlocuteur sera furieux mais se le tiendra pour dit.

Les violences verbales peuvent prendre toutes les formes possibles. Elles ont toutes une finalité destructrice. Mentalement d’abord, puis physiquement par suicide de la victime. « Toi t’es con » : certaines personnes seront capables de se dire que ce n’est pas vrai et d’autres, plus influençables, se demanderont en quoi elles sont légitimes de recevoir cette critique. C’est comme ça que l’engrenage se met en place. De tout doucement à l’agressivité, il n’y a qu’un pas. Evidemment, je parle des confrontations directes. Celles, particulièrement lâches, qui sont faites derrière un écran d’ordinateur à l’abri de son appartement sont particulièrement répréhensibles parce que cachées et l’auteur est particulièrement compliqué à retrouver. Il faudrait changer les lois pour s’adapter à la modernité.

Les adultes doivent apprendre aux enfants à se tenir correctement en société. On n’arrache pas les cheveux de sa poupée juste parce qu’on est en colère. Il faut apprendre à la canaliser et à l’exprimer d’une façon adaptée à la situation. Lorsque l’on se fait agresser, savoir dire stop, tu t’arrêtes tout de suite. Je ne joue pas à ton petit jeu avec toi, calme-toi. Tout ça en restant tranquille, ferme et définitif. Un enfant en colère et un adulte en colère et plus les années passent et plus il est difficile de changer les comportements qui deviennent de plus en plus compliqués à gérer avec le temps.

Pour y remédier, il faut montrer l’exemple en éduquant les enfants correctement. Rester calme devant leurs comportents, ne pas céder et poser des règles et des limites. Un enfant qui agit mal doit apprendre à bien se comporter. Tout en sachant que l’enfant apprend tout le temps même quand l’adulte ne surveille pas ce qu’il fait. Alors, en tant qu’adulte, nous nous devons d’avoir un comportement exemplaire pour que nos enfants en aient un aussi et apprennent les valeurs de la communication intelligente et émotionnelle.

A bientôt,

Chloé

Pourquoi ne parle-t-on pas des PN en cours de psycho ?

Bonjour,

Les pervers en psycho ?

Pourquoi ne parle-t-on pas des pervers en cours de psycho ?

Pourquoi ne parle-t-on pas des PN en cours de psycho ? Tout simplement parce que la perversion est un sujet tabou dans notre société et qu’il y a encore des personnes qui affirment que ce phénomène n’existe pas.

Les gens ont peur parce que la différence effraie. Les pervers savent très bien se faire passer pour des victimes et manipuler la justice pour décrédébiliser la vraie victime. Certains vont même accuser leur proie des faits qui leur sont reprochés. Ce sont des menteurs et les victimes n’obtiennent pas toujours réparation.

Quand on parle de ce phénomène, on dit que les pervers sont narcissiques, ce qui est totalement faux. Le pervers se nourrit du narcissisme de ses proies pour apprendre à faire illusion. Ce sont des personnes remplies de peurs qui n’arrivent pas à s’en défaire. Les peurs finissent toujours par affaiblir et tuer et donc, ils ont besoin de se nourrir en énergie de victimes choisies uniquement pour cette raison. Des personnes qui ont des failles narcissiques de préférence et qui sont faciles à manipuler de par ce fait.

Pour ne pas tomber dans le piège, il faut avoir compris tous les mécanismes qu’utilisent les vampires et savoir leur dire stop au bon moment. Les techniques de contre-manipulation ont d’excellents résultats si on les maitrisent parfaitement. Le but est de faire douter le pervers sur ses qualités de pervers et de lui faire penser qu’il se trompe sur la personne qu’il semble avoir choisie.

Peur sociétale ou peur collective ? Il y a de plus en plus de personnes qui écrivent des autobiographies. Des anciennes victimes bien sûr. Leur pervers est à nouveau avec une proie toute neuve et pleine d’énergie. Le problème, c’est qu’il faudrait arriver à créer un débat public sur le sujet pour faire de la prévention et que les personnes soient capables de les détecter avant que le « jeu » du pervers se mettent en place. Les anciennes victimes le disent toutes, il y a des signes avant-coureurs qui ne trompent pas.

Je vous les décrirai dans un autre article alors restez connectés !

A bientôt,

Chloé

 

 

 

Il était une fois le deuil

Les étapes du deuil : comment les identifier - Blog Testamento

Flamme

Bonjour,

On va parler du deuil. De comment ça se passe, quels sont les causes, etc. C’est la raison de cette longue interruption. J’ai du faire le deuil de quelque chose qui n’aurait jamais du m’arriver.

Je suis dépressive depuis quelques années et ça devient vraiment dur à supporter. Quand on sort d’une relation perverse, il faut faire un deuil pour commencer à retrouver une vie normale. Le but est d’avoir assez d’éléments pour reconnaître le problème et s’en échapper avant que ce soit trop tard.

Voilà, j’en suis là. Je me soigne mais ça n’avance pas assez vite à mon gout. Comme c’était dans le cadre familial, je ne peux pas faire autrement que de le côtoyer de temps en temps. Mais j’ai compris qu’il fallait que je m’en éloigne le plus possible. Et qu’il ne faut pas que je donne de l’eau à son moulin en lui donnant des informations.

Le deuil est le résultat de la maltraitance. Le cerveau se bat pour virer ses lésions causées par le pervers qui dérègle tout pour nous faire sombrer plus surement et plus facilement. J’ai survécu grâce au fait que j’ai trompé ce pervers en lui faisant croire qu’il avait trouvé ma vraie faille. Je lui ai caché mes hobby. J’avais donc le champ libre pour avoir une vie qui me ressemblait à peu près.

A l’époque, j’avais juste le bac mais mes études ont été stoppées à cause de ma maladie qui empirait rapidement. Lorsque j’ai déménagé, je me suis sentie assez en sécurité pour envisager d’arrêter de voir la personne qui m’avait complètement détruite mentalement et physiquement.

J’ai évité de dire mon adresse pendant un moment. Je ne voulais pas qu’il vienne pour m’embêter encore. Un jour, je l’ai vu dans une voiture devant le portail de ma résidence et je suis sortie pour lui montrer que je n’avais plus peur. Je suis rentrée chez moi et ça n’a pas recommencé.

A bientôt

Chloé

Idées d’activités pour enfants confinés

Coronavirus : les 15 comptes Instagram à suivre pour occuper vos ...

Coronavirus : les 15 comptes Instagram à suivre pour occuper vos enfants

Bonjour,

Aujourd’hui, je reviens pour vous parler d’idées que vous pourriez faire pendant le confinement. Nous sommes tous enfermés chez nous et les enfants ont besoin de faire des activités pour se distraire et, disons le clairement, ne pas être infernaux.

1- Les activités de plein air sur le balcon ou la terrasse

_ le vélo, la trotinette, la piscine pour les plus chanceux, la corde à sauter, l’élastique (jeu à plusieurs)

2- Les activités éducatives

Suivant les écoles et les disponibilités de chacun, les cours en ligne ont lieu sur des plateformes comme Soundcloud par exemple. Les enfants ont donc des activités et des devoirs à rendre. Pour les autres, il y a des ressources en ligne qui peuvent aider les parents pour trouver des idées d’activités.

3- Les activités d’intérieur

_ les jeux de société, les jeux de cartes, les puzzles, les déguisements, etc.